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BOXING CLUB ASL
25 septembre 2015

QUAND ON SE BAT VRAIMENT POUR ETRE LE PLUS FORT.....

Nous en parlions hier soir après le cours et c'est un fait, pour faire un beau combat il faut être deux ! Il y a de temps en temps des rencontres entre 2 boxeurs qui donnent des affrontements épiques... Après les plus connus Muhammad Ali vs Joe Frazier, Marvelous Marvin Hagler vs Thomas Hearns voici le highlights des 3 rencontres ... de 2 véritables guerriers des rings: Arturo Gatti (RIP) vs Micky Ward (qui inspira le film " Fighters"). Volonté et résistance hors du commun, préparation physique idem, variété incroyable de coups, on est bien loin d'un certain "artiste calculateur" dont la seule motivation de victoire est purement financière (Floyd Mayweather) qui vient heureusement d'annoncer sa retraite...Voici 2 BOXEURS motivés par une seule chose: C'est qui le plus fort....!!!!???? Enjoy.

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12 mai 2015

KIRKLAND PERD DES QU'IL N'A PAS SON ENTRAINEUSE A SES COTES, CA PEUT SE COMPRENDRE....

James Kirkland vient de perdre par KO après 3 rounds extrêmement violents face à Canelo Alvarez. Les 2 fois où il a perdu, c'était sans son entraîneuse Ann Wolfe à ses côtés. Au vu de cette vidéo, cette dernière (la black) a l'air de savoir ce que efficacité signifie....Quand un camion rencontre un bus....

3 mai 2015

PACQUIAO VS MAYWEATHER LE FAUX COMBAT DU SIECLE.....

Aucune surprise hélas.... esquives, défense, surtout pas s'engager de peur de se blesser et..... 150 millions dans la poche ! Quand je pense que Mayweather ce faux guerrier beau parleur, avait annoncé qu'il allait rentrer dans Pacquiao dès le début du combat et le mettre KO...., comme quoi on ne changera jamais un gars qui a du talent mais qui ne veut surtout pas faire la guerre mais préserver sa face, incapable de livrer des combats qui font rêver ou resteront dans les annales, juste intéressé par les $.... Lui qui ne boxe pratiquement que chez lui à Las Vegas a quand même été sifflé par un public qui ne s'y trompe pas.... Merci mais non merci, pour les combats du siècle (les vrais), j'ai ce qu'il faut dans en DVD à la maison !!!!!

Vu sur sports.Orange.fr :

L'affrontement entre Floyd Mayweather et Manny Pacquiao n'a pas tenu toutes ses promesses. Au terme d'un combat très tactique, l'Américain a préservé son invincibilité sur une décision unanime des juges.

Fallait-il vraiment s'attendre à autre chose ? Survendu comme le "combat du siècle" et l'affrontement qui devait "sauver la boxe", le duel entre Floyd Mayweather et Manny Pacquiao n'a pas tenu ses (intenables) promesses. Si l'Américain et le Philippin sont bien les deux meilleurs combattants de leur génération et de leur catégorie de poids, le timing de l'événement et leurs styles respectifs pouvaient difficilement donner lieu à un autre spectacle.

Aucun visage tuméfié, aucun boxeur chancelant et sous la menace d'un KO, c'est au terme d'une démonstration de défense et d'esquive que "Money" a donné raison aux bookmakers en l'emportant sur une décision unanime des juges. Au terme des 12 rounds disputés sur le ring du casino MGM Grand de Las Vegas, les officiels ont déclaré Mayweather vainqueur avec des scores de 118-110, 116-112 et 116-112.

"Money" tactiquement supérieur

A 38 ans, le champion de Grand Rapids dans le Michigan n'allait pas soudainement se réinventer et se ruer à l'attaque pour mettre son rival au tapis. De même, Pacquiao, généralement plus engageant et prompt à agresser ses adversaires, n'a plus ses jambes de 25 ans et n'a jamais vraiment pu mettre son arrogant ennemi en difficulté, faute de moyens physiques suffisants. Le spectateur lambda trouvera peut-être que le Philippin a tenté davantage de choses et aurait mérité une décision plus favorable. Sauf qu'en termes de justesse et de tactique, c'est sans surprise Mayweather qui a contrôlé les débats grâce à un jeu de jambes d'élite et une propension a évité les coups tranchants bien supérieure.

Les spécialistes du noble art, s'ils auront probablement encore apprécié la science défensive de celui qui affiche désormais 48 victoires pour aucune défaite, riront bien en repensant à ses déclarations en marge de cet affrontement. Pour se comparer à Mohamed Ali, Mike Tyson, Sugar Ray Leonard ou Marvin Hagler, encore faut-il avoir ne serait-ce qu'un dixième de leur panache...

Qu'importe, Mayweather pourra se targuer d'avoir remporté des gains en carrière infiniment plus élevés que ses aînés, 150 millions de dollars (138 millions d'euros) l'attendant à sa sortie du ring ce week-end. La fortune du sportif le mieux payé de la planète a par ailleurs encore le temps de grandir un peu, puisqu'une revanche contre Manny Pacquiao est déjà dans les tuyaux...

 

27 avril 2015

MANNY PACQUIAO ENVOIE DU BOIS.....

Le fait qu'il soit 8 fois champion du monde dans autant de catégories n'est pas du au hasard semble t'il....ça envoie !!!!!!!

3 avril 2015

LA BOXE C'EST AUSSI DES CHIFFRES, CERTAINS DONNENT LE VERTIGE...!!!

A la lecture de certains chiffres on se dit: " comment est ce possible "...!? Surtout en pensant à ce que l'on nous propose comme " champions " aujourd'hui.....

Les invaincus
Jimmy BARRY (USA, champion du monde des « coqs » de 1897 à 1898) : 68 combats (dont 3 championnats du monde), 59 victoires dont 40 avant la limite, 9 nuls de 1891 à 1899.
Jack McAULIFFE (USA, champion du monde des légers de 1886 à 1894) : 47 combats (dont 7 championnats du monde), 42 victoires dont 33 avant la limite, 5 nuls, de 1884 à 1897.
Rocky MARCIANO (USA, champion du monde des poids lourds de 1952 à 1955) : 49 combats (dont 7 championnats du monde), 49 victoires dont 43 avant la limite de 1947 à 1955.
Laszlo PAPP (Hongrie, champion d’Europe des moyens de 1962 à 1964) : 29 combats (dont 7 championnats d’Europe), 27 victoires dont 15 avant la limite, 2 nuls de 1957 à 1964.
Terry MARSH (Angleterre, champion du monde IBF en 1987) : 27 combats (dont 2 championnats du monde), 26 victoires dont 10 avant la limite, 1 nul, de 1981 à 1987.
Ji-Won KIM (Corée du Sud, champion du monde IBF des « super coq » de 1985 à 1986) : 18 combats (dont 5 championnats du monde), 16 victoires dont 7 avant la limite et 2 nuls de 1982 à 1986.
Ricardo LOPEZ (Mexique, champion du monde des « pailles » puis des « mi-mouches » de 1990 à 2001) : 52 combats (dont 26 championnats du monde), 51 victoires dont 38 avant la limite, 1 nul technique, de 1985 à 2001.
Le plus grand nombre de combats livrés
463, Len WICKWAR (Angleterre, mi-lourd) de 1928 à 1947.
La plus longue série de victoires consécutives
180 (175 victoires, 2 nuls et 3 sans décision), Hal BAGWELL (Angleterre, poids léger) de 1938 à 1948.
La plus longue série de victoires consécutives depuis le début d’une carrière
101, Jimmy WILDE (Pays de Galles, champion du monde des « mouches »), de 1910 à 1915.
La carrière la plus longue
33 ans, Roberto DURAN de 1968 à 2001 de l’âge de 16 ans à 50 ans (Palmarès final : 119 combats, 103 victoires dont 69 avant la limite, 16 défaites).
Le plus grand nombre de championnats du monde livrés
37, Julio-Cesar CHAVEZ (Mexique, des « super-plumes » aux welters) de 1984 à 2001 (31 victoires, 2 nuls, 4 défaites).
Le plus grand nombre de championnats du monde gagnés
31, Julio-Cesar CHAVEZ (Palmarès final : 111 combats, 104 victoires sont 85 avant la limite, 2 nuls, 5 défaites).
Le plus grand nombre de défenses consécutives d’un même titre mondial
25, Joe LOUIS.
Le règne le plus long
11 ans 8 mois, Joe LOUIS, champion du monde poids lourds du 22 juin 1937 à mars 1949 (Palmarès final : 71 combats, 68 victoires dont 54 avant la limite, 3 défaites).
Le règne le plus court
33 jours, Tony CANZONERI (USA), champion du monde des super-légers du 21 mai au 23 juin 1933.
Le plus grand nombre de rounds en championnat du monde
334, Emile GRIFFITH (Iles Vierges) lors de 24 combats pour un titre de 1961 à 1976.
Le combat le plus long
110 rounds (7 heures, 19 minutes), Andy BOWEN et Jack BURKE (poids légers) font match nul le 6 avril 1893 à la Nouvelle-Orléans.
Le championnat du monde le plus court
45 secondes, entre Al MCCOY (USA, challenger, vainqueur) et George CHIP (USA, tenant du titre) le 7 avril 1914 à Brooklyn (USA) pour le titre des moyens.
Le plus jeune boxeur professionnel
13 ans, Alberto « Baby » ARIZMENDI (Mexique) le 11 octobre 1927 à Laredo, Texas (carrière de 1927 à 1942 : 109 combats, 70 victoires dont 12 avant la limite, 13 nuls, 26 défaites).
Le champion du monde le plus jeune
17 ans et demi, Wilfred BENITEZ (Porto-Rico) qui devient champion du monde WBA des super-légers le 6 mars 1976 à San Juan en battant le Colombien tenant du titre Antonio Cervantes aux points en 15 rounds.
Le plus grand nombre de knock-down dans un championnat du monde
14, entre le sud-africian Vic Toweel et l’Anglais David O. Sullivan (les 14 fois c’est celui-ci qui est allé au tapis) le 2 décembre 1950 à Johannesbourg (Victoire de Toweel par arrêt de l’arbitre au 10e round).
Le plus grand nombre de knock-down en un seul round
9, dans le premier round entre Jack Dempsey (1 fois au tapis) et Luis Firpo (8 fois), le 14 septembre 1923 au Polo-Grounds de New-York (Dempsey vainqueur KO 2e).
Le plus grand nombre de KO dans une carrière
141, Archie MOORE (USA, mi-lourd) en 229 combats (194 victoires) de 1936 à 1963.
Le plus grand nombre de KO consécutifs
44, Lamar CLARK (USA, lourd) de 1958 à 1960 (Palmarès final : 49 combats, 46 victoires dont 45 avant la limite, 3 défaites).
Le KO le plus rapide: 11 secondes, Al COUTURE bat Ralph WALTON le 23 septembre 1946 à Lewiston (USA).
Le champion du monde le plus lourd
Primo CARNERA (Ita) 122 kilos (pour 1m97), le 1er mars 1934 à Miami pour la deuxième défense de son titre contre Tommy Loughran, mi-lourd qui pesait ce jour-là 83 kilos (Pour 1m82) ! Victoire de Carnera aux points.
Le professionnel le plus lourd à être monté sur un ring : 148 kilos, Ewart POTGIETER (2m18)
Le champion du monde le plus léger
43,5kg, Jimmy WILDE (Pays de Galles, champion des poids « mouches »).
Le professionnel le plus grand à être monté sur un ring
2m23, Jim CULLY (124kg).
Le champion du monde le plus petit
1m50, Netmoï VORASINGH (Thaïlande), champion WBC des « mi-mouches » (49kg) en 1978.
La plus importante différence de poids dans un combat
63 kilos, entre Bob FITSZIMMONS (79 kg pour 1m82) et Ed DUNKHORST (142kg pour 1m90), le 30 avril 1900 à New-York (Fitszimmons vainqueur KO 2e round).
La plus grande affluence pour un championnat du monde
132 275 spectateurs (billets de 800 à 4000F), le 20 février 1993 au Stade Aztèque de Mexico pour le championnat du monde des poids légers entre Julio-Cesar CHAVEZ (Mexique, tenant du titre) etGreg HAUGEN (USA). Victoire de Chavez par arrêt de l’arbitre au 5e round (le 16 août 1941 à Milwaukee, le combat Tony Zale-Billy Pryor a rassemblé 135 132 spectateurs mais l’entrée était gratuite).
Champion du monde avec le plus petit nombre de combats
3, Saensak MUANGSURIN (Thaïlande) le 15 juillet 1975 à Bangkok, qui bat le tenant du titre l’Espagnol Perico Fernandez par arrêt de l’arbitre au 8e round.
Challengers d’un titre mondial à leur premier combat professionnel
Pete RADEMACHER (USA), battu au 6e round par Floyd Patterson pour le titre des lourds (22 août 1957 à Seattle) ; Rafael LOVERA (Paraguay) battu au 4e round par Luis Estaba pour le titre des « mi-mouches » WBC (13 septembre 1975 à Caracas).
Le premier combat télévisé(mais non diffusé)
4 avril 1938, championnat de Grande-Bretagne des mi-lourds entre Len HARVEY et Jock MCAVOYà l’Harringay Arena de Londres.
Le premier championnat du monde télévisé
29 septembre 1944, championnat du monde des « plumes » entre Willie PEP (USA, tenant du titre, vainqueur aux points) et Chalky WRIGHT (Mexique) à New-York.
La première fois que trois femmes ont jugé un championnat du monde
29 avril 1989, lors du championnat des super-légers WBA entre Juan-Martin COGGI (Argentine, vainqueur aux points) et Akinobu HIRANAKA (Japon) à Vasto en Italie.
La première fois que deux jumeaux ont été champions du monde simultanément
9 mai 1988, jour ou le Thaïlandais Kaokor GALAXY est devenu champion du monde WBA des « coqs ». Son frère jumeau, Kaosaï détenait alors le titre WBA des « super mouches » depuis quatre ans.
Année de création du protège dent
1902, par un dentiste londonien du nom de Jack MARKS. Le premier boxeur à l’utiliser fut le poids welter anglais Ted « Kid » LEWIS (Gershon Mendeloff de son vrai nom ; carrière de 1909 à 1929 ; 2 fois champion du monde en 1915 et 1917).

Réalisé par J.-P. OYARSABAL pour La Dépêche du Midi

 

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14 mars 2015

PACQUIAO VS MAYWEATHER HIGHLIGHTS....

14 mars 2015

PACQUIAO VS MAYWEATHER PREPARATIFS.....

A l'approche de ce que l'on veut essayer de nous vendre comme le combat du siècle....Manny Pacquiao fait preuve d'un sacré tandem explosivité/vitesse ! A suivre.....

 

7 novembre 2014

ALI FLOAT LIKE A BUTTERFLY, STING LIKE A BEE.....

Maintenant que l'anniversaire de ce qui fut le plus grand événement dans l'histoire de la boxe est passé, je vous invite à jeter un oeil sur Muhammad Ali aka "The Greatest of all Time " (vous comprendrez mieux son surnom.... ) face à Cleveland Williams en 1966. Si il y a bien un adjectif qui caractérise parfaitement l'homme (dans la vie) et le boxeur (sur le ring) c'est : Anticonformiste....

Ce combat a eu lieu peu de temps avant qu'il ne soit arrêté pendant 3 ans par les hautes instances...!!! Soit disant à cause de son refus d'aller se battre au Vietnam. Il était à ce moment là au top de sa forme, mêlant comme personne ne l'a jamais fait (surtout à près de 100kgs), un coup d'oeil inouï, une anticipation parfaite, des esquives et une souplesse du buste incroyables, une vitesse de bras d'un autre monde, du punch et des jambes surréalistes. Cleveland Williams, totalement surclassé n'était pourtant pas un enfant de coeur, hormis un physique d'athlète, il totalisait à la fin de sa carrière 92 combats, 78 victoires, 58 KO's !! Mais comment boxer un adversaire aussi anticonformiste qu' Ali.....!?

1 novembre 2014

ALI-FOREMAN, LE PLUS GRAND EVENEMENT PUGILISTIQUE DE TOUS LES TEMPS.... 40 ANS DEJA !

Article paru sur NETBOXE.COM
 
En boxe, tout comme en musique, l’adage de Miles Davis selon lequel "il n’existe pas mille sorte de moments mais seulement deux : les grands et les autres" est une vérité. Chaque mois, Sebastien Boniface revisite un des combats qui par son intensité dramatique a marqué les esprits au delà des générations, un des combats qui ont fait l'histoire de la boxe...

 

IL Y A 40 ANS: FOREMAN - ALI

 

Le 30 octobre 1974 à Kinshasa, le plus célèbre combat de l’histoire "The Rumble in Jungle" oppose Muhammad Ali au terrifiant Georges Foreman.

Le Chef d’œuvre de King 
Peu pensait Don King, un jeune promoteur sorti de prison trois années auparavant, capable d’organiser ce choc entre l’invaincu champion et le plus médiatique des boxeurs. Suite au fiasco vénézuelien de Foreman - Norton, King ne possède pas les ressources financières pour espérer une telle entreprise. 
Mais il réussit à convaincre Muhammad Ali par l’entremise d’un ami musicien (Lloyd Price), puis Georges Foreman au motif de la solidarité afro-américaine. Il boucle un subtil montage avec l’appui de la Vidéotechnic, une société américaine de diffusion en circuit fermé (qui installe 357 écrans à travers le monde afin d’attirer 2 millions de téléspectateurs payants), et la garantie de 10 millions de dollars en bourse faite par le colonel Joseph Désiré Mobutu, (un cadeau au peuple Zaïrois, précise l’affiche !). 

L’Afrique : terre sacrée ! 
La stupeur générale accueille l’annonce du lieu de ce championnat prévu tout d’abord le 25 septembre. Si les considérations financières l’expliquent, ce choix marque surtout par sa forte symbolique politique. 
Cette ancienne colonie belge devenue indépendante fût victimes de nombreuses déportation d’esclaves vers les Etats-unis. Le terrain idéal pour un homme qui s’est battu pour une certaine idée de la liberté. Muhammad Ali débarque le 11 septembre à Kinshasa. Des milliers de Zaïrois sont au rendez-vous : même privés d’électricité, tous connaissent "leur frère d’Amérique". 
Devant tant de visages de gosses heureux de le voir et tant de dessins peints sur les murs à sa gloire, Ali chavire : "Je suis ici chez moi ". Convié au palais présidentiel, il s’adresse à Mobutu : "Mr le président, je suis citoyen américain depuis 32 ans, et je n’ai jamais été invité à la Maison Blanche, soyez assuré de l’honneur d’être convié à la Maison Noire". 

Une presse unanime : vers le massacre programmé d’Ali. 
Personne ne donne la moindre chance à Ali. A 25 ans, Foreman semble invincible. Il impressionne tant qu’on le qualifie de plus terrifiant combattant jamais vu sur un ring !. Son punch vient de pulvériser les deux vainqueurs d’Ali (Frazier et Norton). En trois championnats, il n’a passé que 12 minutes sur le carré magique.
Dix ans après son succès sur Liston, Ali tente un pari insensé devant un adversaire de 8 ans son cadet, bien plus lourd et puissant. Devant la présence massive et hostile de Foreman, la presse alimente ses craintes de voir tourner l'affrontement en massacre. 
Comment Frazier et Norton ont pu tenir 24 rounds face à Ali et même pas 5 minutes face au champion ?! Georges, Ne tue pas le vieux Muhammad !. 
Ali, agacé par tant d’unanimité et de certitudes se fâche : " Foreman est lent et ses pieds sont plats. Tout le monde croit qu’il va m’anéantir ! Vous n’avez pas retenu la leçon face à Liston ? Je vais quitter la boxe comme j’y suis entré : avec fracas, en détrônant un monstre invincible ! Vous qui croyez que Foreman va me punir ! Je vais démontrer pourquoi votre George ne peut pas me battre. Ce combat ne sera pas seulement le plus grand événement de la boxe : il sera le plus grand événement de l’histoire : le plus important cataclysme jamais vu et pour ceux qui ignorent tout de la boxe : le plus grand des miracles !".

Un report de cinq semaines ! 
Malheureusement à quelques jours du rendez-vous, l’arcade de Foreman cède lors d’une séance d’entraînement. Le challenger qui sait que son adversaire ne se sent pas à l’aise dans ce climat, craint sa fuite. Au terme de longues discussions, King persuade les deux camps de différer la « rixe » de 5 semaines : au soir du 30 octobre 1974 à 3 heures du matin locales, afin de favoriser la retransmission à heure de grande écoute aux EU. 
Les deux boxeurs s’engagent à rester sur place pour parfaire leur préparation. Une aubaine pour Ali qui se nourrit de son triomphe populaire. Tous ses footings s’accompagnent d’un bain de foule extraordinaire. Il tombe à 97 kilos : un poids qu’il n’a pas atteint depuis son retour sur les rings. 
De son coté, à Nsele (à 60 kilomètres de la capitale), Les longues séances de frappe au sac du texan effraient de puissance. Son manager, Dick Saddler, décolle sur chaque impact. En une poignée de minutes, un trou (aussi gros que sa tête) déforme le cuir. Sa facilité à « couper la route » à ses sparrings poids moyens très mobiles et son assurance : "Qu’importe la durée, l’important c’est que j’arrive à le toucher et je le descendrai tôt ou tard", compensent sa souffrance. Celle que lui inflige moralement Ali par ses multiples déclarations qui le privent de la moindre popularité. "Je suis deux fois plus noir qu’Ali, et pourtant les gens ici ne m’acclament pas !" 

Entre peur et prière 
En cette nuit somptueuse du 30 octobre, une toute autre atmosphère règne dans le vestiaire d’Ali. Aucun mot ne pourra jamais décrite cette interminable attente, ces incroyables montées d’adrénaline et de craintes ; ces minutes pesantes quasi religieuses… Ali et tous ses fidèles prient de longues minutes à genoux,. Dundee et Bundini livides, dont l’angoisse marque le faciès trouvent quelques mots si précieux : "Oublie tous les combats ! Il n’y a que celui-là : un homme face à un homme, une âme contre une autre.". 


Une guerre tactique, physique, et morale. 
Monté en premier sur le ring dans un superbe peignoir blanc à motifs islamiques, Ali se livre à une séance de « shadow » qui soulève l’enthousiasme général. Puis, il fixe le ciel une nouvelle fois… 
Foreman use d’un vieux truc : le faire attendre délibérément. Lorsque le champion surgit, il mesure son rôle de « mal aimé » alors qu’Ali semble s’être alimenté de l’ambiance durant l’attente. Hué, le tenant du titre court vers le ring comme pressé d’en finir… Aux bords du ring, il reçoit un regard assassin d’Ali qui bat la mesure de son poing droit sur les chants "Ali, Buma Yé !" (Ali, tue le !). Le challenger a déjà commencé son combat. Il s’en prend en profondeur aux forces mêmes du désir du champion. Il cherche à créer la contradiction en lui : le forcer à admirer ce triomphe populaire qu’il rêve tant d’avoir. 

Pourtant dès le coup de gong, le champion surprend : la qualité de son pressing empêche tous dégagements latéraux et boxe à distance. Sans cesse pourchassé, Ali est enfermé régulièrement dans les cordes. L’entraînement spécifique de Foreman semble payer. En fin de round, le challenger réplique, mais au second round, Ali semble toujours dans l’incapacité d’appliquer ses prédictions "danser, voltiger et aiguillonner". 
Il souffre devant la multitude de coups et semble obligé de s’accrocher. Quelle volonté de détruire et de faire mal chez Foreman ! Les coudes sur l’estomac, la garde haute, Ali s'adosse aux cordes. Il se penche en arrière, sans effort inutile, la tête et le torse hors du ring, pour éviter le pire. 
Mais si Ali ne tient son salut qu’à son métier, il se permet d’insulter son rival sans cesse en corps à corps : "C’est ton meilleur coup Georges ? Tu n’as que cela à m’offrir ? Tu es une fillette !". Ali continue son empoisonnement moral afin de faire naître le doute et le sentiment d’infériorité dans l’esprit de Foreman. 

L’immense foule qui assiste à la punition encourage Ali à quitter les cordes. Mais Ali, bien protégé, laisse frapper le champion pour contrer par de courts directs gauche précis et quelques uppercuts vicieux. Persuadé à chaque reprise, que le combat ne durera pas, le texan n’écoute pas les conseils de Pep qui lui demande de boxer et de ne plus cogner comme un ouragan. 
A la fin du 4ème round, Foreman qui ne s’assoit jamais demande un tabouret. Il va livrer pour la première fois de sa vie un 5ème round. De plus en plus mal coordonné, sa puissance semble émoussée. Ses coups partent désormais au ralenti. Comme un taureau essoufflé, Foreman , les pommettes déformées, une grosse bosse au front, semble fatigué. Il avance encore mais la garde basse, il encaisse toutes les banderilles. Soudain dans le 8ème round, un nouvel enchaînement conclu par une splendide droite le cueille au menton. L'impensable arrive, "Foreman is down" ! L’arbitre Zack Clayton le compte 10 ! Le stade explose, le ciel s’ouvre et la pluie tombe tel un signe de dieu ! 

Le respect unanime, à jamais ! 
Privé du titre depuis sept années, Muhammad Ali redevient champion du monde des lourds. Il est le second boxeur à reprendre ce bien (après Floyd Patterson). Il obtient surtout la reconnaissance unanime pour sa détermination et sa volonté. 
La conférence d’après combat se transforme en véritable inquisition : "Rampez connards de journalistes, je vous avais dit que ce type n’était rien ! Ne me donnez jamais plus perdant jusqu’à mes 50 ans..". 
Foreman analysera : "J’ai livré les coups les plus puissants de ma vie. Ils auraient mis le monde entier KO". Miné par cette défaite, après quelques sorties devant Frazier, Lyle et Young, il abandonnera la boxe pour devenir pasteur. 
Vingt ans plus tard à l’âge de 46 ans, il réussira un exploit exceptionnel : récupérer lui aussi le titre.

Elu "boxeur de l’année" par The Ring Magazine Ali prolongera son règne jusqu’en 1978 (11 défenses victorieuses) date où il réussira à reprendre son titre une troisième fois. Mais il fera l’erreur d’accepter deux combats de trop en 1980 et 1981. 
Sa facilité gestuelle et sa fluidité technique ont souvent été souligné pour le classer comme l’un des meilleurs, mais il ne faut pas sous estimer son extraordinaire mental et sa capacité de résistance hors norme.

Sebastien Boniface, le 27 Octobre 2014

29 septembre 2014

MAIDANA VS MAYWEATHER II.....Les vrais durs ne sont pas toujours les vainqueurs !

La revanche a eu lieu, Mayweather est toujours invaincu et je l'aime toujours aussi peu. Il est doué dans ce qu'il fait, rapide, précis et arrive à se mettre à l'abri de beaucoup de coups mais ce ne sera jamais un guerrier, il ne tient pas l'échange, ne frappe pas et les vrais fans de boxe, ceux qui ont connu les belles années aiment les guerriers! Une chose est sure, Maidana en est un, il envoie tout ce qu'il peut sans jamais s'arrêter et sans douter, il est sorti grandit de ces 2 affrontements, c'est un dur..... De plus, on voit bien l'excellent tempérament du personnage hors du ring. Quant à Mayweather, jamais je ne l'ai vu avoir autant de respect pour son adversaire, c'est révélateur et montre à quel point c'est le plus difficile qu'il ait rencontré (et jamais je n'ai vu un boxeur hurler et chouiner comme une femme en simulant une blessure imaginaire....). Cette vidéo est superbe, les commentaires des hommes de coins sont énormes ! Enjoy.

 

 

 

 

 

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