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BOXING CLUB ASL
27 octobre 2008

BONNES VACANCES !

medium_lagaffe_repos

Juste pour vous signaler que les cours reprendrons le Jeudi 6 Novembre. Alors, bon "repos de boxe" à tous, et rendez-vous le 6 ;) En pleine forme bien sûr !

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21 octobre 2008

UN AUTRE COMPTE RENDU SUR CETTE PERFORMANCE DE B-HOP QUI EN DIT LONG....

ET MAINTENANT ? 

A la limite des larmes, Bernard Hopkins se tient immobile devant les journalistes, les fixant dans les yeux sans dire un mot. Un instant plus tard, il se laisse aller dans les bras de Richard Schaefer, le directeur exécutif de Golden Boy Promotion. A 43 ans le vétéran vient de surclasser Kelly Pavlik, champion en titre des poids moyens, lui donnant une inoubliable leçon de boxe, devant les douze mille spectateurs du Boardwalk Hall d'Atlantic City.

Meilleur technicien et tacticien, Hopkins, dans une forme physique éblouissante, surprenante même, s'est montré plus rapide, plus précis pour gagner pratiquement toutes les reprises contre un rival dix sept ans plus jeune que lui. Les statistiques de Compubox montrent que Hopkins a touché 172 fois sur 530 tentatives (Pavlik 108 sur 463), mais a aussi réussi 148 coups puissants sur 304 donnés. "Les styles font les combats, vous avez sous-estimé ma technique et ma vitesse d'exécution, ça m'a encore plus motivé" lance Hopkins aux journalistes, "Quatre vingt dix pour cent d'entre vous me voyaient perdant... J'ai besoin de ça... J'ai besoin d'avoir des gens contre moi"

8973a

"Hopkins n'a pas combattu comme un vieux, c'est un dur qui m'a donné une leçon. Je ne trouvais aucune solution. A cause de lui, j'étais comme un débutant ce soir" commente Pavlik. Alors qu'une brève échafourrée entre les deux hommes éclate au coup de gong final, après l'annonce du résultat, Hopkins parle longuement à son cadet, "La façon dont tu vas réagir maintenant, va faire que ce combat te laissera anéanti ou au contraire va te permettre de progresser. Retourne à la salle et comprend ce qui t'a manqué ce soir. Apprend et tu sera à ton tour le mauvais, le dur. Ne laisse pas ce combat te détruire..."

En moins de trois minutes, Hopkins démontra ce qu'il comptait faire toute la nuit au "gars de l'Ohio". Pas de coté et contres en tout genre. A mi-combat la seule chance de Pavlik résidait en un knockout et si la foule avait chanté “Kel-lee! Kel-lee!” dans les premières reprises, c'est “B-Hop! B-Hop!” qu'on entendait ensuite régulièrement. La domination d'Hopkins s'accentuait, les séries de trois coups cinglaient la figure de son jeune rival mystifié. La dernière reprise voyait Hopkins chercher carrément le KO, comme contre Tito en 2001 ou Oscar en 2004, mais en vain.

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Et maintenant ? Bernard Hopkins avait promis à sa mère de raccrocher les gants en janvier 2006, où en sera-t-il en janvier 2009 ? Une revanche avec Roy Jones reste une de ses préoccupations majeure (défaite aux points, subie en mai 1993 pour le titre des poids moyens, qu'il a toujours contestée) ou un combat contre l'invaincu Chad Dawson... ou la retraite ?

Jacques Lambert, le 19 Octobre 2008

19 octobre 2008

OLDER IS BETTER....

Souvenez-vous, l'année dernière ainsi qu'en début de ce mois, lorsque le nom de Pavlik était evoqué, je répondais que ce boxeur n'avait rien prouvé de "concret" à mes yeux, et que son palmares vierge de défaite me laissait très .... dubitatif!

Cette nuit, j'ai assisté en direct sur Canal+ à un combat magnifique, qui a eu lieu entre ce dernier et le vétéran Bernard "B-Hop" Hopkins. B-Hop, 43 ans, professionnel depuis 20 ans, 20 défenses de titre derrière lui, et 1er boxeur à avoir unifié le titre dans les 4 fédérations WBO, WBA, WBC, IBF !!!, à donné une veritable leçon de boxe au jeune Pavlik (26 ans), jusqu'alors invaincu avec 34 combats et autant de victoires à son actif, dont 30 par KO. Il était donné largement vainqueur mais l'experience, la condition physique parfaite du vieux guerrier ainsi que son habitude aux combats durs et longs ont fait la différence. Pavlik s'est fait laminer du début à la fin, depassé en deplacements, vitesse d'execution, enchainements de coups (qualités normalement reservées aux jeunes...). Sa droite réputée si terrible n'a jamais pu jaillir et il n'a jamais été en mesure de s'organiser. Beaucoup trop tendre et manquant de créativite face a l'inspiration de B-Hop qui frappait sur tous les angles, il a frolé le KO à plusieurs reprises, suite a des combinaisons de coups reçues et a fini usé, épuisé, coupé. Les juges ont accordé à B-Hop une avance allant jusqu'à 10 points !!! Le public acquis à la cause du jeune prodige invaincu en est resté médusé. Immense respect devant la prestation de haut vol de Bernard Hopkins qui prouve une fois de plus que dans ce sport réputé comme étant un des plus durs et exigeant, l'âge qui se cumule forcément avec l'experience peut dejouer tous les pronostics....

PS: Pour ceux et celles qui auraient du mal à visualiser une telle performance, j'ai la K7 de cet exploit que je me ferai un plaisir de montrer à mon cercle de passionnés sur simple demande...

La meilleure performance de ma carrière !

19/10/08 - Atlantic City, New Jersey (Matt Richardson). 8971

Hopkins donne la leçon à Pavlik

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Au terme d'un combat de poids mi-lourds, l'illustre et légendaire vétéran Bernard Hopkins (49-5-1, 32 KO) a triomphé aux points du champion du monde unifié des poids moyens Kelly Pavlick (34-1, 30 KO), devant 11.332 specatateurs, samedi soir au Boardwalk Hall d'Atlantic City, dans le New Jersey.

A 43 ans, Hopkins semblait être le plus jeune des deux boxeurs sur le ring, dominant sans cesse son cadet de 26 ans, donné favori à 4 contre 1 avant le combat. A aucun moment, Pavlik n'a été en mesure de tenter quoi que ce soit. La décision des juges est unanime et éloquente : 119-106, 118-108 et 117-109. Pavlik conserve néanmoins ses titres WBC et WBO des poids moyens qui n'étaient pas en jeu.

8968"Je crois que j'ai réalisé le plus beau combat de ma carrière. Meilleure que contre Tarver, meilleure que contre Trinidad, meilleure que contre Oscar, meilleure que lors de mes 21 défenses..." a analysé Bernard Hopkins pour la presse, après sa victoire étonnante sur Kelly Pavlik, hier soir au Boardwalk Hall. " Vous avez quelqu'un de spécial devant vous, mais vous ne le réalisez pas avant que je m'en aille. Aimez moi, haissez moi, profitez de moi tant que je suis là ! Qui allez-vous trouver de mieux que Bernard Hopkins ?

Parti à l'hôpital se faire poser des points de suture, Kelly Pavlik ne s'est pas présenté à la conférence de presse qui suivait le combat. "Ce combat nous a appris que Pavlik doit rester chez les poids moyens. A 77 kilos, il ne frappe plus. Bernad a livré une exceptionnelle performance" a commenté le promoteur Bob Arum. Prenant la parole à son tour, Jack Lowe, l'entraîneur de Pavlik, a précisé :"On ne peut rien lui reprocher. Ce n'était pas notre soirée. Je ne crois pas que le poids soit une excuse. Arum confirme ensuite que le prochain combat de Pavlik sera contre son challenger officiel Marco Antonio Rubio, en poids moyens.

18 octobre 2008

CESSION PHOTOS DE JEUDI 16 OCTOBRE 2008...

Et voila, les photos prises par Vincent venu nous rendre une petite visite surprise jeudi soir sont sur le blog. J e vous invite à les consulter dans la rubrique photos 2008/2009. Comme vous le constaterez, il y a beaucoup trop de monde! Comptez sur moi pour faire du ménage, à savoir, virer les débutants bavards, pas motivés, ne comptant pas se faire du mal et profitant de se retrouver entre potes pour taper la discute... Bref, allègement des effectifs en perspective. A bon entendeur...

18 octobre 2008

UNE BONNE NOUVELLE.....!

Le roi du faux combat,avec son faux palmares mais ses vrais dollars tire sa reverence.Esperons que ce ne sera pas une fausse information...!

Considéré comme le meilleur boxeur toutes catégories confondues à l'heure actuelle et l'un des meilleurs de l'histoire chez les welters, Floyd Mayweather Jr. a décidé, à 31 ans, de raccrocher les gants. Invaincu en 39 combats, le champion WBC des super-welters n'offrira pas sa revanche à Oscar de la Hoya qu'il devait retrouver sur le ring le 20 septembre prochain.

Est-ce la bonne ? Pour la deuxième fois en treize mois, Floyd Mayweather Jr. a annoncé vendredi qu'il quittait le monde de la boxe. Revenu sur sa première décision pour conserver sa ceinture mondiale en battant en décembre dernier le britannique Ricky Hatton par KO, l'Américain promet cette fois de tenir son engagement. Et ce, même si son compatriote et challenger officiel, Oscar de la Hoya, l'attendait le 20 septembre prochain pour une affiche de géants et une revanche du combat de 2007.

"C'est avec le coeur lourd que je vous écris ce message aujourd'hui", a confié "Pretty Boy" dans une lettre transmise à la presse. "Cette décision n'a pas été facile à prendre car la boxe est tout ce j'ai depuis que je suis enfant. Mais depuis quelques années, il était très difficile pour moi de trouver l'envie et la joie de continuer." Alors que ses deux derniers combats, contre Hatton et De la Hoya, lui ont rapporté quelque 50 millions de dollars et une énorme notoriété publique, l'Américain semble aujourd'hui plus concerné par l'entretien de son image que par la boxe. "J'aimais me battre et gagner ; et je voulais continuer ma carrière pour mes supporteurs, sachant qu'ils étaient là pour moi et appréciaient me voir boxer, a-t-il ajouté. Mais, après tant de nuits sans sommeil et travail sur soi, j'ai pris conscience que je ne pouvais désormais que me baser sur mon bonheur, ce que je n'arrive plus à trouver."

Mayweather quitte donc le ring invaincu en 39 combats (dont 25 victoires par KO). Un bilan qu'il n'entend pas mettre en danger malgré les 20 millions de dollars promis pour une revanche avec De la Hoya. "Il vient un temps où l'argent ne compte plus. Je ne peux pas en faire plus. Je suis en paix avec mon choix, chose que je n'avais pas ressenti depuis longtemps", conclut-il

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17 octobre 2008

EPOUVANTE....LA PHOTO DE LA SEMAINE!

100_3695Que dire....je croyais avoir vu bcp de choses dans ma vie mais un lutin aux cheveux hirsutes, au teint rougit,la bouche beante tel une tortue affamee ou un gollum qui cherche a pousser un cri,les yeux clos par cette souffrance,je ne pensais vraiment pas voir une satyre de film comico/horreur un jour dans mes cours de boxe.Le pauvre Dom en est tout interloque....!!!Ce collector merite de figurer en bonne place sur notre blog....

Merci a Vincent venu nous faire un petit coucou,qui a pris cette photo de qualite jeudi soir....

15 octobre 2008

SUGAR....FOREVER!

Hommage au plus grand.... ! Ray Sugar Robinson était boxeur, danseur, musicien, chanteur! Après avoir effectué 85 combats pour autant de victoires en amateurs il passe pro, règne en welters avant de se poser en Moyens. Il est consideré comme le meilleur boxeur de tous les temps et terminera sa carrière à 44 ans, après 25 ans passés sur les rings et environ 200 combats pour 175 victoires à son actif (ce qui, vu la dureté des combats de l'époque est surhumain)!!!

Le niveau de polyvalence de ce champion n'a jamais été et ne sera sans doute jamais egalé par qui que ce soit. Quelle classe, quel homme, quelle epoque!

Muhammad Ali en personne l'admirait, Joe Louis disait que c'etait le meilleur de tous.... Je vous laisse rever devant les combinaisons de coups et le reste... AMAZING!

Je sais, la fin de la dernière vidéo est triste car il y a une fin à tout mais, cet homme a marqué à tout jamais l'histoire de la boxe et son nom restera gravé pour toujours dans l'histoire de ce sport.

Un artiste de ce calibre, cela m'inspire un immense sentiment de respect et d'admiration.... ENJOY!

SUGAR RAY L'INOUBLIABLE par Sebastien Boniface, le 02 Janvier 2005

Reçu pour la première fois à Paris il y a 55 ans, avec les honneurs dus à son rang, Ray Robinson reste le plus grand boxeur de l’histoire : tant pour la richesse de sa carrière que son comportement en dehors des rings, restant à jamais l’inoubliable «Sugar».

Sweet as Sugar
Né à Detroit sous le patronyme de Walker Smith Jr en mai 1921, le jeune adolescent fréquente très tôt la salle du Crascent Atlhetic club d’Harlem où sa famille a migré. A 15 ans, à cause du 4419arefus maternel de le voir combattre, il livre son premier assaut amateur en mouche sous le nom de « Ray Robinson » grâce à une licence que son manager, George Gainford, utilise alors que son titulaire vient d’abandonner les rings quelques temps auparavant. Interrogé par le reporter, Jack Case, tout émerveillé par le gamin en action, Gainford ajoute un surnom : "He’s sweet … as Sugar !". (il est bon comme du sucre !). Auréolé d’un titre aux Golden Gloves chez les plumes, le styliste noir que certains créditent d’un parcours amateur sans faille (85 victoires pour autant de combats : 69 par KO dont 40 dans le 1er round ; alors que d’autres pensent qu’il a connu deux revers face à Billy Graham), effectue ses débuts professionnels dans le Madison Square Garden de N.Y. en octobre 1940 à la même affiche que le choc mondial des Welters entre Henry Armstrong et Fritzie Zivic. Dès septembre 1941, Ray Robinson progresse si rapidement qu’il est déjà classé dans les plus sérieux prétendants à ce titre. Elu boxeur de l’année 1942, il enchaîne 32 nouvelles victoires (22 avant la limite) notamment sur deux ex-champions : Zivic et Angott ou sur l’espoir Marty Servo.

La Motta : le rival
Pourtant lors de son 41ème combat, Ray connaît sa première désillusion. Le 5 février 1943, lors de la revanche qu’il accorde au « Taureau du Bronx », Jake La Motta, qu’il avait dominé 3 mois auparavant, il est mis à terre (pour la seconde fois de sa carrière) et concède une défaite aux points en 10 rounds. Nul autre sport que la boxe n’est aussi impitoyable dans les conséquences d’une défaite. Robinson le sait. Alors, il retrouve son vainqueur seulement 21 jours plus tard pour une belle primordiale qu'il remporte aux points.
En août suivant, Ray se voit offrir son idole de jeunesse, l’immense Henry Armstrong qu’il se refuse à mettre KO. Mais le "vieux roi" reconnaît « jamais je n’aurais pu battre ce type, même au temps de ma splendeur ! ». Rien ne peut plus arrêter Sugar qui triomphe en 1945 encore de La Motta à deux reprises lors de leurs 4ème et 5ème duels.

Sacre et Tragédie
Il parait inconcevable qu’un tel boxeur n’ait pas eût encore de chance mondiale. Pourtant, à 25 ans, après 6 années et prés de 80 combats pour une seule défaite, Robinson doit patienter. Le champion Marty Servo lui fait payer sa résistance à toute compromission avec le système mafieux et tous ses marionnettistes qui tirent les ficelles du titre : Parlermo ou Carbo bien sûr, mais aussi Mike Jacobs et Jim Morris, les patrons du Madison qui désirent tant un contrat d’exclusivité sur ses prochains défenses. Persuadé que son talent sera plus fort que les combines, et alors que Servo annonce son retrait, Robinson frôle la catastrophe en novembre 1946. Face à Artie Levine, il subit un terrible knock-down sur un puissant crochet gauche dans le 4ème round. Sugar Ray se revèle on ne sait comment… Mais, tel un champion hors norme, il se sauve grâce à son punch dans l’ultime round. Heureusement, sa sortie suivante scèle enfin son sacre ! Au Madison, devant plus de 15.000 personnes, il domine Tommy Bell pour le titre vacant au terme d’un combat serré au cours duquel les deux hommes testent le tapis (au 2ème round pour Robinson, aux 11ème et 12ème pour Bell). Mais comme si ce bonheur ne pouvait perdurer ; sa première défense en juin 1947 sera tragique. Son challenger, Jimmy Doyle, ne reprend pas à l’appel du 9ème et décède dans la nuit des suites des blessures. Face à la commission qui l’interroge "Avez-vous désiré mettre Monsieur Doyle en difficulté ?", avec bon sens et tristesse, Ray répond : "Mais Messieurs, c’est mon boulot de mettre mes adversaires en difficulté…". Ray livre alors une série de combats au profit de la famille de sa victime.

Roi des Moyens
4419bAprès trois brillantes défenses face à l’espoir Chuck Taylor, au rugueux Bernard Docusen et au cubain Kid Galivan, Robinson décide de se tenter dans la catégorie reine des poids moyens. Il remporte un éliminatoire devant Steve Belloise (KO au 7ème) pour le titre détenu par Jake La Motta qui vient de détrôner le français Marcel Cerdan.
Et, si Robinson défend une dernière fois son titre des Welters en août 1950 (face à Charley Fusari), il ne pense plus qu'à retrouver son rival. Pour s'y préparer, il maîtrise Jean Walzack et Robert Villemain (qui l’expédie tout de même au sol au 13ème round), puis l’excellent Carl Bobo Olson. Ensuite, c’est au tour de Jean Stock dans un Palais des sports plein comme un œuf de subir sa loi en 2 reprises. Ray l’incomparable conquiert le « tout Paris » par son génie, sa classe, sa plastique et sa gentillesse. Mais c’est à Chicago, le 14 février 1951 qu’il retrouve pour leur 6ème et ultime fois, le vainqueur de Cerdan. Un choc de style par excellence entre le champion râblé, aux épaules puissantes, qui ne connaît qu’une seule tactique (la bagarre) et l'élégant challenger doté d’une idéale envergure (d’1 m 84 pour 1 m 80 de taille) qui virevolte et touche sans arrêt. Le courage de La Motta qui a assuré à son opposant « tu ne m’enverras jamais au tapis », comme la boxe de Robinson, semble irréel. A la 13ème reprise, ivre de coups et défiguré, La Motta est arrêté par l’arbitre dans ce « massacre de la St Valentin ». Sugar Ray est le nouveau roi des moyens.

Paris, sa passion
Si tout réussit sur les rings au merveilleux champion, il n’aime pourtant pas son sport. L’américain4419c au caractère flamboyant est attiré par les planches ; celles des cabarets parisiens où il rêve de monter une revue avec son épouse. Excellent danseur, Ray pense arrêter la boxe pour vivre de sa passion dans la capitale française. Mais la réalité économique (et son train de vie extravagant) le pousse régulièrement à livrer de nombreuses joutes sans titre dans toute l’Europe. Il donne la leçon à Kid Marcel en 5 rounds à Paris, à Walzack en 6 à Liège, puis encore Cyril Delannoit en 3 à Turin.

Cinq fois champion du monde des moyens
En juillet 1951, pour 30.000 livres, il accepte d’affronter Randy Turpin à Londres. Une simple 4419dformalité pour le divin champion, 9 jours seulement après son succès sur Delannoit... Grossière erreur car le style malaisé du challenger le perturbe. Sans cesse en corps à corps, les puissants gauches du britanique le sanctionnent. Blessé, aveuglé par le sang qui coule, Robinson concède son second échec en 132 combats et lâche sa couronne au terme des 15 rounds.
Deux mois plus tard, au Polo Grounds de N.Y. qui enregistre un record d’affluence et de recettes pour un championnat non poids lourds (+ de 61.000 personnes pour 767 kilo-dollars), Ray récupère son bien avant la limite : Un KO au 10ème round sous forme de punition : 31 coups en 35 secondes !
Un mois plus tard, il assiste à une autre correction. Celle subie par son vieux ami, Joe Louis, face à Rocky Marciano. Ray se promet alors de ne jamais s’offrir à un tel spectacle.
Après deux défenses contre Bobo Olson et Rocky Grazianno, Robinson songe plus que jamais à se reconvertir. Pourtant en juin 1952, un nouveau défi se présente à lui : conquérir une troisième ceinture et affronter Joey Maxin, le champion des mi-Lourds. Déshydraté et exténué, à cause de l’excessive chaleur (plus de 42 °C) qui oblige l’arbitre Ruby Goldstein, pris de malaise, à être remplacé au 10ème round par Ray Miller. Robinson abandonne à l’appel du 14ème alors qu’il mène nettement au pointage des juges. Ce sera l’unique fois que Ray abdiquera avant la limite.

En décembre 1952, "Sugar" se retire. Il devient danseur de claquettes à 90.000 dollars par mois 4419eavec l’orchestre de Count Basie. Malheureusement, son génie pugilistique ne s’accompagne pas avec celui de la gestion. Et même s’il fut un malin négociateur (ayant touché prés de 4 millions de dollars), trois années plus tard pour des motifs financiers, Ray entreprend un come-back à l’âge de 34 ans. Parjurant sa parole au soir du nauffrage de Louis, forcé de combattre telle une sanction à sa vie privée insouciante (parsemenée d'oublis fiscaux ou d'importantes pensions alimentaires, et de mauvais investissements), il reconquit, sans Gainford qui n'accepte pas de cautionner son entreprise de retour, le titre des moyens en décembre 1955 devant Carl Bobo Olson. Ses pleurs sur le retour aux vestiaires lors de ce nouveau sacre resteront l'une des plus émouvantes pages de l'histoire de la boxe.

4419fEn janvier 1957, grippé Sugar est défait aux points par le mormon Gene Fullmer. Mais il récupère encore son bien quatre mois plus tard sur un fulgurant crochet gauche au 5ème round ! Un « coup parfait » considéré comme le plus beau KO de l'histoire !
Agé de 36 ans, Jim Norris lui propose le choc qui passionne toute l’Amérique : Affronter le furieux guerrier, champion des welters : Carmen Basilio. Au terme d’un combat inouï (combat de l’année 1957) sur décision partagée, Ray cède à nouveau sa couronne. Mais lors du re-match tout aussi féroce (combat de l’année 1958) qui pulvérise les records de recettes en « closed-circuit » (1,4 millions de dollars), « Sugar » renverse le pointage et réussit l’exploit de reconquérir une 5ème fois la couronne des moyens.
Un titre qu’il lâche définitivement en janvier 1960 à Paul Pender sur une décision litigieuse à Boston. Battu lors de la revanche sur une autre décision discutable, Ray entame la longue liste de ses combats en « trop ». Devant Fullmer en mars 1961, puis Giardello en juin 1963... et afin de résorber ses dettes fiscales, il boxe à travers l’Europe et les Etats-Unis, réduit tel son ombre, à combattre des espoirs ou « seconds couteaux » pour moins de 700 dollars… Après 25 années de carrière, battu aux points par Joey Archer, Robinson tire sa révérence en novembre 1965. Un mois plus tard, le Madison organise une cérémonie au « plus grand boxeur» !
Ray tournera quelques films, puis ouvrira un night-club à Harlem, avant que le fisc le lui saisisse, et créera une fondation afin d’aider les jeunes déshérités.

A jamais le plus grand
Malgré ses «sorties en trop », son palmarès reste légendaire : 175 victoires en 202 combats, 64419g nuls, 2 sans décisions, pour seulement 19 défaites (la plupart consenties lors des 5 dernières années).
Ray Robinson fut le souverain incontesté des Welters de 1946 à 1951 puis des Moyens entre 1951 et 1960. Beaucoup d’experts pensent qu’il était au sommet de son art en Welters. Idéalement proportionné, "Sugar Robinson" combinait puissance, vitesse et précision. Styliste à la pureté rarement égalé, il pouvait se transformer en redoutable frappeur. Jack Newfields analyse "Tout ce qu’on rêve d’avoir entres les cordes, Ray Robinson le détenait. L'aisance gestuelle, le délié du jeu de jambes, la fluidité et la précision des jabs, l’élégance dans ses déplacements, la foudre dans ses deux poings, le sens inné des esquives et la science des feintes, la vitesse d’exécution, et le geste juste au moment crucial. Tout un rêve !". Défensivement, Ray utilisait tout le ring grâce une fabuleuse mobilité. Son habilité à bloquer ou à éviter les coups aurait sans doute rendu jaloux l’immense Jack Johnson.
Jamais mis réellement hors combat avant la distance, ses quelques voyages au tapis (10 !) (Grispos, La Motta, Levine, Bell, Villemain, Graziano, Giardello, Wilf Greaves (à 2 reprises) et Archer (lors de son ultime sortie) réussirent cet exploit !) prouvèrent qu’il possédait également une grande capacité de récupération.
Souvent considéré comme le plus « parfait » combattant de l’histoire, sa boxe dépassait les notions de beauté et de magie. Même Muhammad Ali (qui était venu le supplier de devenir son manager avant son tournoi olympique de Rome, et qui lui servit bien plus tard (en mars 1965) occasionnellement de soigneur !) avoua : « Ray Robinson a été l’unique boxeur meilleur que moi de toute l’histoire. A une époque où ses adversaires potentiels étaient des vrais durs (Servo, Zale, La Motta, Cerdan, Graziano, Fullmer, Basilio…), Ray transforma ce sport brutal en véritable art ».

Décédé à Los Angeles, en avril 1989, des suites de la maladie d’Alzheimer, il recevra de vibrants hommages illustrant sa reconnaissance universelle.

15 octobre 2008

MAIS OU EST THE WOLF ???

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Je n'entends plus les rales de notre "Wolf" à l'entrainement depuis un bon moment... Je sais pas vous, mais je pense qu'il serait bon pour lui de laisser un peu le petit chaperon rouge, et de revenir s'entrainer sinon je pense qu'il va perdre ses canines et finir en Chapon...

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Allez ....à bientôt le "Wolf"

11 octobre 2008

LA MEILLEURE DES DEFENSES: L'ATTAQUE....!

Allez, en ce week-end ensoleillé, j'ai decidé de faire plaisir à certains. Vous qui n'arrivez pas à boxer notre Anthony "ricky hatton", qui subissez, reculez, ne réussissez pas à vous organiser et entendez la cloche retentir avec un sentiment de n'avoir rien fait en 2 minutes, celles-ci sont pour vous. Quand il y a distribution et anticipation, il n'est pas toujours à la noce bien au contraire, quant à son commentaire d'analyse en fin de round, j'en souris encore...


Boxe louveciennes 2008 006
envoyé par TheBestAndTheBaddest

10 octobre 2008

OUF,PAS DE RETRAITE POUR UN DES DERNIERS GRANDS.....

Oscar continuera !

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Durant la première conférence de presse destinée à présenter le combat du 6 décembre prochain entre Oscar De La Hoya et Manny Pacquiao, De La Hoya a laissé entendre qu'il continuerait sa carrière après ce combat : "Il n'y a aucun doute là dessus. Mon corps et mon esprit peuvent toujours le faire. Je vais sans doute continuer pour quelques temps encore..." a-t-il déclaré, au pied de la statue de La Liberté. "Face à Manny Pacquiao, ce sera un grand défi. A sa vitesse et sa puissance, j'opposerai mon expérience".
De son coté, le Philippin a déclaré ne pas faire ce combat pour toucher une grosse bourse, mais pour prouver que tout le monde se trompe quant à son issue
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